Tahiti boy and the Palmtree family.

Jeudi 29 mai se tenait le concert de Tahiti boy and the Palmtree Family au Point Ephémère (200, quai de Valmy 10ème), groupe que je connaissais vaguement de nom...notamment, parce que Jonathan Morali, le chanteur de Syd Matters y participe (je suis en transe à chaque fois que j'entends sa voix...).

Grâce à l'invitation de mon ami de longue date: Benjamin (hein pas vrai?), j'ai pu assister à ce concert.

19h30, rendez-vous métro Jaurés sous le pont, et aussi, devant le néon "Love and Peace" d'un hôtel de passe...il faut savoir que je ne l'ai toujours pas vu ce foutu néon moi...

Il m'ait déjà arrivé de passer devant le point Ephémère, toujours impressionnée par les habitués de ce lieu...super fashion, ils vous donnent l'impression d'être super importants, et je suis toujours en admiration devant tous ces gens qui maîtrisent la nonchalance et la désinvolture à la perfection!

Nous arrivons devant la salle...punaise, il y a du peuple...moult personnes patientent devant la salle de concert en buvant leur bière à l'eau dans un gobelet en plastique (oui, c'est pas pratique les gobelets en plastique...mes chaussures ont été baptisées à la bière grâce à Benjamin et son gobelet géant en plastique...).

Après avoir ingurgité notre bière au goût de pisse, nous nous décidons à rentrer dans la salle où aura lieu le concert.

A l'intérieur, c'est une fournaise...je fais d'ailleurs péter la veste et je regrette d'avoir mis des collants...le noir est complet...il me faudra un bon quart d'heure avant de m'habituer à cette obscurité. Nous rejoignons deux amis à mon acolyte, et biensûr, comme d'hab', je marche à tâton, butant de plein fouet le pied d'une table et manquant de peu de me vautrer à plat ventre...ouf, je crois que le sinistre est passé inapperçu...enfin... à ma connaîssance.

Nous prenons place sur des fauteuils fort confortable pour écouter un pianiste mélancolique et terne...rien de bien transcendant...même si j'ai bien aimé sa dernière chanson...puis, c'est au tour de DJ je passe de la merde de nous passer Michael Jackson et Etienne Daho pour nous faire patienter...

Au bout d'un moment, les roadies s'affairent sur la scène pour placer une tripotée d'instruments de toutes sortes: guitares, percussions, piano, banjo, violoncelle, violons...

ça y est, le début du concert ne va pas tarder!

Nous nous levons pour nous rapprocher de la scène...je sens que ça va être génial!

Les musiciens arrivent soudain sur scène, guidés par le leader, Tahiti Boy (David Sztanke), petit monsieur hirsute (c'est un de mes confrères...en effet, nous partageons la même coupe de dessous de bras), binoclard avec des dents bizarres et affublé d'un look très New-Yorkais. Il faut savoir que ce dernier a fait une école très réputée de musique à New-York, il a pu ainsi s'entourer de pointures de l'underground comme Antipop Consortium,Tunde Adebimpe du groupe Tv on the Radio... Lorsqu'il revient en France, il décide de créer sa famille Palmier en débusquant des prodiges de l'indie parisiens comme le guitariste de Poney Poney (Antoine Hilaire), le chanteur de Syd Matters (Jonathan Morali), Tanger (Didier Perrin)...Ce mélange de personnalités va donner naissance à des chansons pop sixties dirigés par papa Palmier, j'ai nommé Tahiti Boy. Mais ce qui fait que ce groupe est génial, c'est qu'ils s'éclatent sur scène!!Ils ont la pêche et vous donnent le sourire. Par ailleurs, l'originalité vient de l'ajoût d'instruments peu conventionnels dans le milieu du rock tels que le violoncelle, les violons, le banjo, les percussions, la flûte et le clavier magique de Tahiti Boy, élément principal de ce combo atypique aux allures de Beatles dépeignés.

Le concert débute enfin, je suis au paradis, ou plutôt au pays des barbus...pas moins de 5 barbus sur scène, je suis aux anges! Dès les premières notes de la cahnson Time, je sens que je vais adorer! Leur musique est cool et enjouée. Tahiti Boy s'éclate, il s'éclate avec ses potes! Les chansons sont pop et entêtantes, de véritables tubes...puis Tahiti Boy et sa voix singulière (il chante faux à merveille), nous offrira aussi de magnifiques ballades, notamment avec sa jolie compagne Audrey avec Not only for the weekend.

Tahiti boy a egalement fait venir pleins d'invités de marque pour l'occasion, parce que c'est un homme généreux...En effet, à un moment, j'ai cru que la scène ne serait pas assez grande pour acceuillir tout ce monde. Il y a eu le guitariste de Domingo qui m'a tapé dans l'oeil avec sa belle barbe rousse, puis les jeunots prépubères de Revolver ont fait les choeurs du genre "ouh houuuouuhouhouuuuouhhh", Da Brasilians et sa voix de braise est également venu (j'adoOre), puis Michel du groupe Cocosuma qui a un beau vélo et qui ressemble à s'y méprendre à Robert mon papa quand il était jeune...

Le public a eu du mal à se réveiller, mais je peux vous dire que ce concert était vraiment génial!!

Tahiti Boy et ses Palmiers font parti intégrante de ma playlist!

Super concert!

Le groupe a déjà collaboré / partagé la scène avec entre autre : Vicarious Bliss, Sebastian, Tunde Adebimpe (chanteur de TV on the Radio), Mike Ladd, Busy P., Syd matters, Nelson, Zombie Zombie, Housse de Racket, Turzi, Scenario Rock, Li Lund, Howe Gelb (Giant Sand), Poney Poney, I Love UFO, HushPuppies etc....

L'album: "good children go to heaven" est disponible.

Pour la route, une vidéo de Syd Matters et Jonathan parce que oui, je l'avoue, je n'ai regardé que lui (et aussi le barbu roux un petit peu), et parce que je l'adore!

Bon plan: je vous conseille un livre super sympa avec tous les bons plans, les meilleurs happy hours, les bars les moins chers...ça s'appelle "le guide des rades", il coûte seulement 5 euros 90.

Comments

[chips]

Et peut-être que celle pour la musique est aussi génétique ;)
Bise

[cubbyhole]

lol...donc ma passion des barbes vient peut-être de toi Mimo...cela serait donc génétique?

[MIMO]

C'est bien de penser à papa lors d'un concert.
il faut dire qu'à "son ancienne époque", il était très branché musique, barbe et cheveux tant soit peu longs.

ah, si tu l'avais vu.............. tu n'en reviendrais pas

bisous